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Bio-carburants, batteries lithium-air, gaz naturel comprimé...

 

 

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2040.

La fin des véhicules à moteur thermique ?

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Avec le souhait de plusieurs pays d’interdire les véhicules à moteur thermique dans les prochaines décennies, la transition va forcément s’accélérer. Avec le Plan Climat, la France projette par exemple de stopper les ventes de véhicules diesel et à essence d'ici 2040.  

 

Mais à quel profit ? Malgré cette mise en avant du tout électrique par les pouvoirs publics et les constructeurs, il existe de nombreuses alternatives à étudier. L’hydrogène est pour l’heure la plus intéressante et fait figure de dauphine dans la course aux énergies renouvelables. Elle pourrait servir de carburant dans des véhicules électriques équipés d'une pile à combustible. La voiture ne rejetterait alors que de la vapeur d'eau. L'hydrogène garantirait aussi une forte autonomie et permettrait une recharge rapide du véhicule. 

 

D’ici 2050, elle devrait représenter 18% de la consommation d’énergie (contre à peine 2 ou 3% aujourd’hui). Un marché estimé à 2500 milliards de dollars. Pour l’heure, l’essentiel de l’hydrogène est produit à partir de combustibles fossiles et émet donc beaucoup de CO2. Plusieurs approches sont envisageables pour en produire de façon propre dans les années à venir : l’électrolyse de l’eau est la plus convoitée. Mais elle reste encore particulièrement chère. Un coût qui devrait baisser avec l’industrialisation de la filière (plusieurs constructeurs s'y intéressent déjà de près) et la baisse du prix des énergies renouvelables.

Le gaz naturel comprimé, dit CNG, fait partie des autres alternatives qui mériteraient d’être explorées. Au Campus automobile de Spa-Francorchamps en Belgique, on dispense des formations à de multiples acteurs du monde automobile (mécaniciens, pompiers, étudiants…) pour sensibiliser aux énergies renouvelables. Un moteur alimenté au CNG « offre une autonomie similaire aux véhicules diesel ou à essence, ne change pas les habitudes de consommation, rejette beaucoup moins de particules fines à un prix plus ou moins similaire, et il est technologiquement simple », explique Cendrine Marchal, responsable de la cellule projets. Mieux encore, le gaz naturel est une ressource abondante, mais les infrastructures manquent et les pouvoirs publics ne le voient pas pour l’heure comme une alternative solide. Pourtant, « la plupart des constructeurs sont prêts », conclut-elle. 

 

Malgré les limites que ses défenseurs n'admettent pas toujours, la voiture électrique n'est pas pour autant à éviter. Si elle connaît effectivement l’ascension qu’on lui promet, la recherche et le développement devraient évoluer conjointement. C’est vraisemblablement le seul moyen de corriger les problèmes existants. Mais au-delà du choix de l'énergie avec laquelle roulera notre voiture de demain, ce sont les façons de se déplacer qui doivent être repensées. Cette habitude d’utiliser un véhicule de deux tonnes pour transporter un individu de 70 kilogrammes, et ce pour réaliser des trajets de moins de cinq kilomètres, c’est là le véritable problème de notre mobilité actuelle. 

 

 

 

 

 

 

Valentin Langard

Introduction

La voiture électrique de A à Z

Son véritable impact

Un sujet politique

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Crédit Photo Frank Schmidt