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La Chine représente  19%

 

 

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Crédit Photo International Accountability Project

2019.

« En tant que président de la France, je ne peux pas être satisfait d'une solution où 100% des batteries de mes voitures électriques sont produites en Chine »

 

 

- Emmanuel Macron

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Il faut donc se méfier de la facilité que l’on a à rêver de sortir de la crise écologique par le seul biais des innovations industrielles futures, qui d’une part sont coûteuses et non abouties et d’autre part apportent parfois elles aussi leur lot de conséquences négatives sur l’environnement. Mais au-delà de ces considérations écologiques, le marché du véhicule électrique attire également de par les profits qu'il est susceptible de générer à l'avenir. « 255 milliards de dollars vont être investis dans l’électrique dans les huit prochaines années, par l’ensemble des acteurs concernés », estime Laurent Petitzon, directeur général d’AlixPartners France et spécialiste de l’automobile et de l’énergie. Il explique aussi que c’est dix fois plus qu'au cours des huit dernières années.

La Chine se positionne ainsi en futur leader du marché, et pourrait déjà, dès l'année 2020, produire quatre sur cinq des batteries commercialisées dans le monde. Cette montée en puissance de l’électrique entraîne avec elle une augmentation du coût des matières premières. Pour le cobalt, dont les deux tiers de la production mondiale (la Chine s'en est aussi payé une partie) se concentre en République Démocratique du Congo, le risque de pénurie guette également. Dans un tel scénario, il est difficile de voir comment les véhicules électriques, déjà peu abordables, pourraient voir leurs tarifs évoluer à la baisse. Mais malgré toutes les incertitudes qui planent encore sur le futur de notre mobilité, les pouvoirs publics et les constructeurs ont de toute évidence fait leur choix : il faut se tourner vers l'électrique.

À l'image de cette publicité parue dans Le Parisien en 2014 et depuis condamnée par le Jury de Déontologie Publicitaire, les constructeurs eux-mêmes ne semblent pas prendre la mesure du véritable impact environnemental des véhicules électriques, ou du moins ne le reflètent pas dans leurs campagnes de communication. On peut lire ici « 0% d’émissions » pour ce modèle 100% électrique. L’astérisque précise que cette absence d’émissions (de CO2), ne concerne que la phase d’usage, sans donner plus de précisions : nulle mention des émissions produites sur l’ensemble du cycle de vie ou de l’origine de l’électricité consommée.

 

 

Les habitudes des consommateurs semblent être néanmoins en contraste avec ces orientations à l'heure actuelle. Selon une étude du cabinet d’audit Deloitte publiée en 2019, les Européens ne sont pas encore prêts à délaisser les moteurs thermiques. En France, 54% des sondés envisagent toujours pour leur prochain achat un véhicule diesel ou à essence, 37% songent tout de même à l’hybride (depuis 2018, l’achat d’un véhicule hybride n’est plus concerné par un bonus écologique d’aucune sorte) mais seulement 5% souhaiteraient investir dans un véhicule électrique.

 

Le dieselgate n'a par exemple pas profité aux énergies renouvelables mais plutôt aux véhicules à essence. L’économiste Flavien Neuvy, directeur de l’observatoire Cetelem de l’automobile indique notamment qu’en 2017 en France, « pour la première fois depuis 20 ans, les émissions de CO2 liées aux ventes de voitures sont reparties à la hausse ».

Sur les 255 milliards destinés à être investis dans l'électrique...

 

L'Europe toute entière seulement  5%

 

 

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