C’est le début d’une ère qu’on ne commencera à remettre en question qu’un long siècle plus tard, pour des raisons économiques dans un premier temps puis pour la sauvegarde de l’environnement aujourd'hui plus que jamais. Mais l’être humain, vraisemblablement soucieux de la qualité de l’air qu’il respire et de la bonne santé de la terre qu’il foule, ne s’est pas pour autant arrêté de conduire.

En 2018, c’est 99,7 millions de véhicules neufs qui ont été mis en circulation, un chiffre en croissance qui devrait franchir la barre des 100 millions dès cette année. Premier bénéficiaire de ce marché florissant : le groupe Volkswagen, celui-là même au coeur du « dieselgate » il y a seulement 4 ans. Si les consommateurs ne sont pas devenus méfiants envers le géant allemand, ils le sont devenus envers le diesel, dont les ventes ont fortement baissé... au profit de l’essence, loin d’être plus écologique.

Dans ce contexte d’urbanisation croissante et d’expansion du parc automobile, la pollution de l’air est un souci qui inquiète de plus en plus à travers le monde. C’est là qu’intervient la voiture électrique, et qu’elle séduit, puisque celle-ci n’émet pas de gaz à effet de serre en roulant. Elle convainc même, puisqu’une étude menée par Harris Interactive en février 2018 indiquait que 8 français sur 10 estimaient que les véhicules 100% électrique permettaient de réduire l’impact environnemental de la mobilité. Un impact certes réduit à l'usage, mais la véritable empreinte carbone d'un tel véhicule se doit d'être mesurée sur l'ensemble de son cycle de vie.